Je vous offre de la lecture sur ma longue vie de sportive à aujourd'hui...
Née d'une famille sportive et littéraire, j’ai plutôt choisi de suivre l'exemple de mon père. Basketteur dans l'âme, il n’a cessé de s'impliquer en portant plusieurs casquettes :
joueur semi professionnel, arbitre, président de club, entraîneur. Il me transmet sa passion dès mon enfance. Plutôt remuante dans la cour de récréation, me poser avec un livre en était trop pour moi. Alors après avoir assez essuyé le parquet de la salle de danse avec mes chaussons et mon tutu rose, il me fallait jouer la compétition et que je me batte. Dès l'âge de 9 ans, la plante de mes pieds découvre le tatami. Je m'accroche et ne perds pas des yeux mon adversaire en me promettant de ne pas tomber. Le code moral du judo m'a donné des éléments clés pour ce début d’adolescence dans lequel on se croit perdu au milieu de tous.
Le besoin de dégourdir mes jambes se fait sentir rapidement
Je quitte « le Japon » pour « les USA » ! Envie de mettre la balle au panier !
J'enchaîne matchs, tournois, stages, entraînements sur entraînements sans jamais me lasser de courir après la balle orange. Quelques luxations et entorses me freineront dans mon parcours de basketteuse Les murs de ma chambre tapissés de poster de Mikael Jordan, Kareem Abdul Jabbar, Magic Johnson accompagneront toute mon adolescence jusqu'à mes 25 ans.
L'esprit d'équipe féminin (nombreuses sautes d'humeurs) me pèse. Alors je découvre le tennis. J 'apprends assez vite pour accéder à des tournois. Il n'y a que ça qui m’intéresse, envie de gagner. S'échanger une balle pendant une heure sans réel objectif m'agace en fait. D’ailleurs, mon esprit trop offensif et mes prises de risques me mèneront à des défaites, que j’ai su réfléchir. C'est mon jeu, ma personnalité.
J'enchaîne matchs, tournois, stages, entraînements sur entraînements sans jamais me lasser de courir après la balle orange. Quelques luxations et entorses me freineront dans mon parcours de basketteuse Les murs de ma chambre tapissés de poster de Mikael Jordan, Kareem Abdul Jabbar, Magic Johnson accompagneront toute mon adolescence jusqu'à mes 25 ans.
L'esprit d'équipe féminin (nombreuses sautes d'humeurs) me pèse. Alors je découvre le tennis. J 'apprends assez vite pour accéder à des tournois. Il n'y a que ça qui m’intéresse, envie de gagner. S'échanger une balle pendant une heure sans réel objectif m'agace en fait. D’ailleurs, mon esprit trop offensif et mes prises de risques me mèneront à des défaites, que j’ai su réfléchir. C'est mon jeu, ma personnalité.
28 ans, mes baskets découvrent le bitume et mon cœur joue des percussions de plus en plus vives au fur et à mesure du rythme que je lui impose, une addiction vient de naître. Courir, courir, courir et encore courir… Chaque foulée me nourrit et peuvent m’emmener en transe. Cela me va bien, c'est une période difficile de ma vie où je remets tout en question (amis, travail et existence). La course à pied me sauvera d'une période de dépression vécue en secret.
En parallèle, je décide de me rapprocher de la nature, de prendre l’air pour y découvrir le meilleur ami de l’homme : le cheval.
Dire que ce n’est pas sportif de monter à cheval, est faux !
Je redécouvre mon corps autrement, dans une posture peu naturelle au final mais qui m'oblige à avoir" une discipline autre" avec "un mental autre". Et oui nous sommes deux pour aller dans la même direction ! (Vaudrait mieux d’ailleurs) J'en deviens amoureuse, il me séduit totalement et je n’ai d'yeux que pour ma monitrice adorée Catherine (décédée en 2015) qui me renvoie à tous mes défauts et elle avait raison ! Monter à cheval c'est proposer et non pas obliger et contraindre l’animal à faire ce que l'on veut de lui. L'attitude offensive n'existe pas ! Je développe l’écoute, la concentration et une certaine aisance de mon corps pour pouvoir communiquer avec un animal de 600 kg sous mes muscles fessiers. Là, je fais un grand pas vers le contrôle de soi et l'humilité.
Cet animal peureux par nature me fascine, m’interroge et surtout cette capacité qu’il a de me renvoyer à moi-même (physique et mental) me remue. Mais cela me convient, car j'aime aussi "sortir de moi » (aussi parce que j’aime visiter l’intérieur de moi-même pour avancer).
Sortir de ma zone de confort est pour moi indispensable si je veux m’améliorer physiquement et mentalement. Le défi me fait vivre.
Alors je me décide, j'achète mon cheval "Appaloosa" avec qui je continuerai de progresser quelques années. Une amitié durable...
Mon mental s’apaise grâce à lui et me donne ce qu’il me manquait "la confiance en moi".
A partir de là tout s'enchaîne et rien ne m’arrêtera pour atteindre mon objectif : devenir éducatrice sportive.
La sélection est stricte au Creps de Toulouse et nous sommes nombreux. Je dois alors beaucoup m'entraîner.
Je vis deux années à m’entraîner, mon corps subira les plus lourds entraînements de ma carrière de sportive qui d'ailleurs m’emmèneront à des dérèglements hormonaux. J'enchaîne séance après séance de musculation et entraînement d'endurance cardio avec une alimentation très stricte (sans graisse, ni sucre raffiné, pas d'alcool, ni pizza ni autres de ce genre.). Mon corps devient un lot de muscles prêt au culturisme mais j'y renonce (un camarade de ma promo voulait m’emmener sur le podium.
Je fais ma place joliment en étant parmi les 10 premiers sélectionnés pour l’entrée au Creps de Toulouse (garçons et filles confondus) sur plus de 90 participants ! C 'est parti pour plusieurs mois de formation.
Juillet 2000 : J'obtiens le diplôme du brevet d’état d'éducateur sportif spécialité en haltérophilie, culturisme, musculation éducative, sportive et d'entretien.
Après avoir bien soulevé la fonte, j'ai de nouveau l'appel de l'extérieur, de la nature.
Durant 6 années je me performe en course à pied pour goûter aux Marathons et semi marathons.
Mais la nature me rappelle vers de nombreux sentiers montagneux dans différents sites (les Pyrénées, le Var, la Corse, Martinique...)
Les Trails (courses en pleine nature) feront de moi une assez bonne compétitrice et qui me permettront de ramener quelques coupes à la maison !
Du coup, gare à vous !! Je vais vous emmener sur quelques sentiers de campagne !!
On peut dire aujourd’hui que la course en milieu naturel fait partie de ma vie de sportive et qu’elle inclue toutes mes expériences sportives, courir seule demande une maîtrise de soi, une volonté et une certaine humilité. C'est à dire savoir ne pas franchir ses propres limites. C’est aussi faire corps avec la nature (avec tous ses éléments), et avoir d'une certaine manière une confiance en soi parce qu'on a pris le temps de se connaître.
Je suis une amoureuse du mouvement, du défi et de la vie qui nous habite.
Notre corps est un temple à respecter et à aimer.
J'ai envie de vous transmettre cette joie du vivant que nous sommes et de vous accompagner vers plus de Vie, plus de Santé au quotidien.
"Partout où j'ai trouvé du vivant, j'ai trouvé de la volonté de puissance. Et la vie elle-même m'a confié ce secret : " Vois, m'a-t-elle dit, je suis ce qui doit toujours se surmonter soi-même." NIETZSCHE
Sandrine.